Ecologie et régulation des relations homme-faune : repenser la conservation de la biodiversité par les Communs
Écologie et régulation des relations homme-faune : repenser la conservation de la biodiversité par les Communs
Résumé :
La manière dont l’Homme pense et représente ses relations avec l’animal sauvage a été profondément marquée d’une part par la manière dont les écologues ont décrit, organisé et expliqué le monde vivant, et d’autre part, par la manière dont les juristes ont élaboré et interprété les règles de droit. Les modes de classification, de quantification et de fonctionnalisation du vivant établi par la science écologique ont contribué à la formulation du droit autour de catégories assorties d’une finalité anthropocentrée de la régulation des relations entre humains et non-humains. Cette régulation a principalement consisté à atténuer les impacts du développement économique et à conserver une biodiversité minimum. Dans cette histoire, la place et le rôle des animaux sauvages comme acteurs des systèmes naturels ont été oubliés. Nous proposons ici de questionner la structure du droit en la confrontant aux pistes ouvertes par le renouveau des sciences écologiques, des débats et des dispositifs de politiques publiques pour dépasser la vision réductrice et anthropocentrée de l’enjeu de l’érosion de la biodiversité. L’approche par les Communs contribue aujourd’hui à remettre en question les modèles dominants de régulation des sociétés humaines en privilégiant le « faire commun ». Nous analysons les perspectives qu’offre cette approche pour restituer les notions d’interdépendance, de responsabilité, et de solidarité entre humains et non-humains dans l’usage des ressources.
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Parution : 01/03/2019