Charte canyon du CPCP et charte SNPSC

Préambule à la charte intersyndicale du canyonisme professionnel

La pratique du canyonisme professionnel a connu ces 20 dernières années un essor sans précédent. Les produits mis sur le marché se développent avec une tendance ludique et courte, l’activité se  démocratise, ouvrant la porte à un public toujours plus nombreux et parfois mal préparé sur des sites de pratique en nombre pourtant limité. Face à cette manne, il est dans certains cas difficile de résister à l’appât du gain au détriment d’autres enjeux majeurs de notre profession comme la relation avec le public et la pédagogie, les conditions de travail, la sécurité ou encore l’environnement et le rapport aux autres usagers.

Soucieux d’assurer la pérennité de notre pratique professionnelle, le CPCP a réalisé une charte intersyndicale du canyonisme professionnel.

Cette charte a pour vocation de proposer les repères d’une pratique durable, respectant la liberté du professionnel dans ses choix, sans pour autant éluder qu’ils doivent être faits avec responsabilité et solidarité, puisqu’ils ont un impact sur l’ensemble de la profession... et de son avenir.

Accédez ici à la charte intersyndicale pour une pratique raisonnée du canyonisme professionnel (juin 2021)

 

A noter également la charte de bonnes pratiques du SNPSC (Professionnels de la spéléologie et du canyon) : https://syndicat-speleo-canyon.org/charte-qualite

Le professionnel et ses prestations

  • Il offre à sa clientèle une prestation en accord avec ses possibilités physiques et techniques.
  • Il privilégie un effectif de 8 participants maximum par groupe sur un parcours découverte, en l’absence de réglementation locale. La dérogation à ce nombre doit rester l’exception contextuelle (exemple : acm, scolaires...), dans le but de pérenniser une pratique professionnelle durable.
  • Il propose une offre variée, permettant à sa clientèle une progression technique et pédagogique en spéléologie et en canyon, en accord avec les démarches et outils proposés par les organismes de formation professionnelle, le SNPSC et la Fédération Française de Spéléologie
  • Il veille à se réserver au minimum une journée de repos par semaine afin de réguler fatigue et pénibilité.
  • Il ne dépasse pas deux rotations par jour pour maintenir des conditions de travail adéquates, en sécurité et dans un souci de respect de préservation des sites de pratique.